Traits d’union et de prolongation

Un mélisme sur la dernière syllabe d’un mot est indiqué par une longue ligne horizontale basse s’étirant jusqu’à la syllabe suivante. Une telle ligne, que nous appellerons prolongateur ou extenseur, s’obtient en saisissant ‘ __ ’ (notez les espaces entourant le double caractère souligné).

Note : Dans une partition, les mélismes, ou vocalises, sont matérialisés par une ligne de prolongation. On l’indique par un double caractère souligné. Lorsqu’ils sont assez courts, ces mélismes peuvent s’indiquer par un souligné unique, ce qui aura pour effet de sauter une note à chaque fois et de ne pas imprimer de ligne.

Un trait d’union séparant deux syllabes d’un même mot s’obtient en saisissant ‘ -- ’ (notez les espaces entourant le tiret double). Ce trait d’union sera centré entre les deux syllabes et sa longueur sera proportionnelle à l’espace les séparant.

Dans les partitions très serrées, les traits d’union peuvent ne pas être imprimés. Cet inconvénient peut être contrôlé par les propriétés minimum-distance pour gérer l’espace minimum entre deux syllabes, et minimum-length, seuil en deçà duquel il n’y a pas de trait d’union, toutes deux attachées à l’objet LyricHyphen.

Un trait d’union ne sera pas, par défaut, imprimé après un saut de ligne lorsque le nouveau système débute sur une nouvelle syllabe. Basculer la propriété after-line-breaking à #t permet de répéter le trait d’union en pareille situation.

Voir aussi

Référence des propriétés internes : LyricExtender, LyricHyphen.


GNU LilyPond – Manuel de notation v2.25.22 (development-branch).